avoir tout et n'être rien. . .
--> . . . ou comment se prendre la tête pour rien.
J'ai tout. Tout c'que j'ai toujours voulut.
Je suis bien entourée, on me téléphone, on m'écrit, on esaye de me faire oublier tous ces kilomètres, et pourtant ma solitude m'accable. . .
Je suis loin de chez moi, ce que j'ai toujours désiré (te souviens-tu la mis cette tentative de tour du monde à mes -nos- quatorze ans ?), je vis une vie d'étudiante somme toute très confortable dans un petit appart sans prétention, dans une chambre de princesse en centre-ville, jai la possibilité de me construire une "nouvelle vie". . . et pourtant, je n'en veux plus, et pourtant, ici ce n'est pas chez moi, je ne m'y sens pas à ma place. . .
J'ai les etudes dont j'ai rêvé, dans l'école dont j'ai rêvé, j'ai les capacités de réussir. . . et pourtant, je m'en empêche, je me mets toute seule des batons de les roues, par. . . par trouille, ouais, c'est nul.
Je t'ai toi, toi toujours là, toi mon cordon de sécurité, ma zâme soeur, ma sfantastique. . .toi qui prend toujours soin de moi à demi-mots, toi que je veux toujours-toujours dans ma vie, parce que, parce que t'es ma blonde, parce que tes sourires, parce que ta gentillesse, parce que tes coups de gueule explosifs moyennement diplomatique, parce que t'es toi, entière, vraie, merveilleuse dans ton tit monde bien à toi. . . et pourtant je m'en veux, parce que je n'arrive pas à être là pour toi, ou pour qui que ce soit, et pourtant j'aimerais tellement, tellement t'apporter encore, tellement te donner tout c'que tu me donnes ! tu te rends pas compte ma blonde, à quel point juste trois mots de toi réussissent à me remonter le moral pour des jours. . .
Et pis je l'ai lui, quand je n'aurais jamais songé même l'avoir, quand je n'aurais jamais osé même le vouloir tant il me semblait. . . lointain, peut-être. Mais je l'ai(me), et lui m'a(ime), et c'est tout c'qui compte, pas vrai ?. . .Et pourtant mes insomnies, près de lui qui dort, me semblent insupportables, parce que je ne me sens jamais si seule que quand il dort, parce que si je m'écoutais je le réveillerais sans cesse. . . Et pourtant je prends peur qu'il ne se lasse de moi, peur de lui faire du mal avec mon sale caractère, peur de ne plus arriver à le rassurer, à lui apporter encore quelque chose à lui aussi. . .
J'ai tout. Alors ?
Alors c'est que c'est moi que je n'ai pas. le problème vient de moi. Et je vais le régler. Parce que l'important, c'est pas de vous avoir, c'est d'être avec vous.
Bulbiller par MadDreamer, le Mercredi 5 Janvier 2005, 10:14 pour "Môa".