Hey Nannette
--> don't make it bad
Ma ch'tite Pipoune
Après une semaine excécrable, concours blanc oblige, des nouvelles de toi me font énormemment plaisir, me soulage (jusqu'à une certaine mesure) car j'en aurais préférée de meilleures. Ne t'excuses surtout pas, c'est justement là un de tes problèmes, des fois tu t'excuses d'être toi. Mais tu sais que moi c'est justement toi que j'aime, pas ce que tu penses ce que les autres pensent que tu es, ou ce que tu penses ne pas être.
Et c'est plutôt à moi de m'excuser. Tu dis que tu m'évites, mais je ne fais pas beaucoup d'efforts non plus. Oui, j'ai mes études, mais ce n'est pas vraiment ce qu'il y a de plus important, tu pourrais penser que tu passes après mon concours. Ce qui est faux, évidemment, j'espère que tu le sais. Parce que moi, les témoignages d'affection c'est pas quelque chose que je sais bien faire.
C'est dingue, je trouve presque tout ça..., je trouve pas le mot. Je sais pas, c'est pas que j'ai pas vu que tu n'allais pas bien, mais peut-être que je me voilais la face en me disant que ça allait passer. J'y ai même cru très fort, comme Peter Pan j'ai cru aussi fort que possible pour ce que en quoi je crois soit vrai. Je me suis dit que, peut être, avec Maître Mô tu irais mieux. Et tu sais bien que je suis plus du genre à laisser venir les gens me parler, quand ils en ont envie. C'est pas que je m'inquiète pas ou que je ne m'interesse pas.
Mais avec la distance, mon amas de montagnes de boulot, le tien, j'ai pas vu, ou ne voulais pas voir, que c'était grave. Parce que oui c'est grave. Il faut que tu te soigne, c'est important, pour toi, et je mentirai si je ne disai pas aussi pour moi, même si c'est un point de vue assez égoïste. Bah oui, j'ai le droit moi aussi des fois, hein, quand même. Mais c'est pour une bonne cause, d'abord. La tienne.
Alors si tu veux me faire vraiment plaisir, à moi particulièrement, et aux autres par conséquent, tu prends soin de toi, TU MANGES, non mais on croit rêver, et après y'en a qui font la morale. Non mais j'ai l'air rigolu là mais non, en fait. Bah oui quoi.
J'ai peur. J'aime pas le dire, mais j'ai peur. Peur de quoi ? Je sais pas, enfin si je sais, mais rien que d'y penser, je trouve ça ridicule. Ridicule, mais...
Je veux pas que tu me laisses, oui, que tu partes, que tu me laisses toute seule parmi ce monde qui est ... monde. Il est beau (normal je suis là), mais sans toi, je crois pas que je supporterai. Enfin bon je vire grave mélo (tu me dis qu'elle est mélo ma mélodie ?).
Mais je sais pas quoi dire. Je suis là.
On a tous des faiblesses, ne va pas croire que je suis forte, c'est que je garde tout, contrariétés, mal être, blues, toutes ces chose, je ne les montre pas. Je suis comme toi, enfin nan, je déprime pas, mais tu dois comprendre de toute façon.
Je suis là, je serais toujours là, promis.
Bulbiller par Nael, le Samedi 12 Mars 2005, 16:11 pour "Moua".
